Effondrements
Une jeune fille écrasée, trois suspects, pas de scène de crime.Deux pêcheurs autour d’un cadavre, la forêt de Rambouillet pour seul témoin. La victime n’est pas une jeune femme ordinaire, mais la fille d’un politicien sulfureux. Son corps a été littéralement broyé. Par quoi ? Par qui ? Pourquoi ? C’est ce que le groupe de la crim’ mené par Alaric Autier va tenter de comprendre, en huit journées d’une enquête sous haute pression. Entre mensonges et coups bas, on dirait que tout le monde a quelque chose à cacher, dans cette affaire où les existences et les destins menacent de s’effondrer.
Effondrements a pour décor les Yvelines cossues, où les policiers s’intéressent à un centre de formation survivaliste. Roman très documenté, proche du véritable travail d’un groupe de la police criminelle, il met en scène avec humour des personnages et des lieux s’inspirant de personnes et de lieux réels. Loin des clichés du polar, il place le lecteur en plein cœur d’une enquête soumise aux pressions de la hiérarchie et des médias.
« La N10, c’est mon fleuve, mec. Tout ce que je vis d’important se passe sur ses rives. Je bosse sur l’avenue de Paris, dans le prolongement de la nationale. J’ai rencontré Sophie à Montigny. Notre maison se trouve à Élancourt. Quand elle m’a viré, je me suis trouvé en catastrophe un appart à Maurepas. Le premier soir, je suis sorti prendre l’air sur mon balcon, et devine ce que j’ai vu : ma bonne vieille route nationale, avec son flot de voitures. Je devrais peut-être me choisir un cimetière à proximité, qu’est-ce que tu en penses ?
— Je pense que tu aurais peut-être besoin de vacances, par exemple le long de la nationale sept. »
Fiche technique
ISBN 13 (édition KDP) :
979-10-96302-01-7
Longueur : 430 pages
Publication : 15 mars 2018 ;
Disponible sur : Amazon
Dimensions (édition papier) :
15,24 x 22,86 cm (6″ x 9″)















































L’auteur
Il y a deux ans à peine, Guy Morant pensait être un auteur de jeunesse, écrivant des livres comme Le sachet de bonbons ou Lucie Acamas et les Compagnons de l’Ordre Vert. Depuis décembre 2014, il avait publié quatre romans et une novella, et aucun changement ne s’annonçait à l’horizon. Ça, c’était avant de découvrir l’univers du polar. Un jour, allez savoir pourquoi, il s’est mis à lire Miséricorde, de Jussi Adler Olsen. À sa grande surprise, il a aimé ça. Incurablement infecté par le virus, il s’est mis à avaler compulsivement les histoires les plus sanglantes et les plus lugubres, ne s’arrêtant que pour manger ou pour dormir. Ce qui devait arriver arriva : deux ans plus tard, Effondrements était né.