Lucie Acamas et les compagnons de l'Ordre Vert
Le premier volume de la série
Lucie Acamas, une jeune fille de treize ans, traverse les cantons de feu de Zénia, là où les ruines dissimulent des pièges meurtriers. Elle veut retrouver son père et le sauver d’une mort certaine. Héritière des pouvoirs de ses ancêtres, elle n’a pas peur de l’ousia, cette énergie multiforme qui commande et modifie la matière. Elle pourrait rejoindre l’abîme du Mont Sacré en une journée, si elle n’était pas prisonnière d’une bande de redoutables contrebandiers, qui entendent bien se servir d’elle pour se protéger des dangers tapis dans les vieux monuments. Mais elle ignore encore bien des secrets qui pourraient transformer sa vie, renverser des puissants et peut-être changer le cours de l’histoire. Son père est-il vraiment un traître ? Que veut Gaïus, le maître de la ville ? Et surtout, quelle est cette cinquième forme d’ousia, la vipérine, qui semble vivante ? Une question l’obsède : veut-elle vraiment entrer à l’école ousiale et devenir une gardienne, comme le souhaite son père ? Heureusement, elle est aidée par ses amis, et par une mystérieuse créature vivant dans les profondeurs de la terre.
La série Lucie Acamas, dont ceci est le premier volume, se déroule dans un monde disposant d’une source d’énergie naturelle appelée ousia. L’ousia est utilisée pour alimenter des machines ou des armes et pour fluidifier la matière. Elle est extraite de la terre, dans des lieux appelés les Fondations.
« Mercurius coiffa le cristal d’un étrange appareil, une sorte de jouet mécanique évoquant un pahonas ou quelque autre animal fabuleux. Il fit un signe à Crassus, qui éteignit la lumière, laissa quelques secondes le groupe dans une inquiétante obscurité, puis actionna sa machine.
Lentement, la figure de métal se mit en marche, émettant par ses yeux de verre une faible clarté tout en se tordant comme un serpent. Elle s’arrêta bientôt, la tête tournée vers Lucie, et sa gueule s’ouvrit lentement. La jeune fille eut soudain le sentiment qu’un danger la menaçait. Elle eut le réflexe de se baisser, juste au moment où l’automate crachait une longue langue de feu dans sa direction. La flamme frôla son dos, grillant au passage quelques cheveux volants. Autour de Lucie, plusieurs élèves poussèrent des cris.
– Vous n’avez quand même pas cru que la flamme était réelle ! se moqua Mercurius. Une illusion, bien sûr ! »
ISBN 13 (édition KDP) :978-1503059733
Longueur : 248 pages
Publication : 14 décembre
Disponible sur : Amazon, Kobo et Audible
Dimensions (édition papier) :
13.97 x 21.59 cm (5.5″ x 8.5″)
L'auteur
De la littérature de jeunesse au polar
Il y a quelques années à peine, Guy Morant pensait être un auteur de jeunesse, écrivant des livres comme Le sachet de bonbons ou Lucie Acamas et les Compagnons de l’Ordre Vert. Depuis décembre 2014, il avait publié quatre romans et une novella, et aucun changement ne s’annonçait à l’horizon. Ça, c’était avant de découvrir l’univers du polar. Un jour, allez savoir pourquoi, il s’est mis à lire Miséricorde, de Jussi Adler Olsen. À sa grande surprise, il a aimé ça. Incurablement infecté par le virus, il s’est mis à avaler compulsivement les histoires les plus sanglantes et les plus lugubres, ne s’arrêtant que pour manger ou pour dormir. Ce qui devait arriver arriva : deux ans plus tard, Effondrements était né.