Lucie Acamas et la Source des Rêves
Aventures dans la montagne de Vaalinas
Zénia est en deuil : pendant l’occupation de la ville, une quarantaine de notables ont été transformés en statues de chair. Parmi ces statues figure celle d’Aristide Acamas. Lucie, sa fille, croit que l’âme de son père a été emportée par les pyrieghs, ces créatures reptiliennes en fuite vers le pays des Renonçants. Elle cherche à convaincre la commission curiale d’envoyer une délégation civile pour accompagner le commando militaire qui s’apprête à les pourchasser.
Ce troisième volume des aventures de Lucie Acamas oblige la jeune fille à remettre en question tout ce qu’elle sait de l’ousia. Face aux dangers extrêmes, aux ennemis nombreux et aux doutes qui l’assaillent, elle est contrainte de choisir ses alliés, au risque de se perdre ou de trahir les siens.
« Rouvrant les yeux, elle aperçut immédiatement ce dont il parlait : non loin du pavillon dont elle venait de sortir, trois formes, habillées de capes gris anthracite à capuches, se dirigeaient vers eux. Elle ne comprit pas comment elles arrivaient à se déplacer si vite, car leurs jambes ne couraient pas. Mais un autre détail la frappa davantage : malgré la lumière vive du soleil, elle ne parvenait pas à distinguer leurs traits, effacés par une sorte de brume irréelle. Un souvenir, soudain, la fit sortir de l’inaction. Elle avait déjà vu de pareilles capes, qu’elle avait prises pour des robes. Alors qu’elle attendait le rituel de l’Extinction, plusieurs hommes étaient entrés dans la salle à la suite de Gaïus. Ils portaient précisément les mêmes vêtements, et ils appartenaient à la société secrète qui se faisait appeler les Frères de la Nuit. Elle sut alors qu’elle devait à tout prix leur échapper, car ils en avaient après elle. »
ISBN 13 (édition KDP) :979-1096302000
Longueur : 332 pages
Publication : 21 novembre 2016
Disponible sur : Amazon, Kobo et Audible
Dimensions (édition papier) :
13.97 x 21.59 cm (5.5″ x 8.5″)
L'auteur
De la littérature de jeunesse au polar
Il y a quelques années à peine, Guy Morant pensait être un auteur de jeunesse, écrivant des livres comme Le sachet de bonbons ou Lucie Acamas et les Compagnons de l’Ordre Vert. Depuis décembre 2014, il avait publié quatre romans et une novella, et aucun changement ne s’annonçait à l’horizon. Ça, c’était avant de découvrir l’univers du polar. Un jour, allez savoir pourquoi, il s’est mis à lire Miséricorde, de Jussi Adler Olsen. À sa grande surprise, il a aimé ça. Incurablement infecté par le virus, il s’est mis à avaler compulsivement les histoires les plus sanglantes et les plus lugubres, ne s’arrêtant que pour manger ou pour dormir. Ce qui devait arriver arriva : deux ans plus tard, Effondrements était né.